Du chahut, et une voix qui se lance, claque, rebondit, donne le ton au silence, la place à l’écoute, l’envie d’en découdre.
La prise de parole en public est le jeu des grandes gueules, la terreur des timides, l’enjeu d’un instant et de quelques destins. À partir de captations sonores d’ateliers pour adolescents, Jeanne Robet a remanié les langues, suspendu les phrases, entrelacé les voix, transformé la cadence, pour donner à entendre ce qui se dit au delà des visages et au creux de l’oreille.
Enregistrements février/mars/avril 2013. Montage et mixage mai 2013.
Ecouter la pièce sur le site de la Bibliothèque Robert Desnos de Montreuil.